La rencontre avec le photographe : Comment assurer son mariage parfait ?
Comme je l’exprime tout au long de ce site, l’une des étapes clefs dans le choix de votre photographe de mariage est la rencontre de celui-ci avant la signature du contrat. En effet, ce moment sera l’instant privilégié pour comprendre si le photographe correspond à vos attentes, s’il a les compétences et le matériel et surtout si vous vous sentez en confiance !
Les questions relatives au matériel :
Même si vous n’y connaissez rien en photographie, les questions à poser pour savoir si la personne en face de vous connaît son matériel et possède les compétences nécessaires sont assez simples. Un bon professionnel doit vous apporter sécurité, confiance et garantie sur tous les plans.
Boîtiers, Optiques
La première question à lui poser est de savoir combien de boîtiers il emmènera avec lui pour couvrir le mariage. En effet, avoir deux boîtiers est indispensable pour un photographe professionnel, cela lui permet, dans le cas où l’un tombe en panne, d’assurer la suite du reportage.
Reste ensuite à savoir avec quels boîtiers il compte réaliser votre mariage : s’agit-il de boîtiers hauts de gamme/professionnels ou amateurs ? Vous trouverez aisément les modèles dont il vous parlera sur internet, s’il ne vous explique pas lui-même où ils se situent.
Lié à la question du boitier, vous devez vous renseigner sur les objectifs qu’il possède, si ce sont des objectifs de kit ou des objectifs hauts de gamme. En effet, la différence se fera ressentir surtout dans les conditions de basse luminosité, comme à l’église. C’est véritablement les optiques à disposition du photographe qui feront la différence dans les situations les plus compliquées. L’idéal pour un photographe est d’avoir des objectifs couvrant environ du 24mm à au moins 130mm. C’est-à-dire du plan large au zoom. Ensuite, l’ouverture est capitale, c’est elle qui détermine en partie la quantité de lumière qui rentrera dans l’optique et donc sur vos photos. Pour faire simple, toutes les optiques de qualité descendent à moins de 3 et jusqu’à 1,2. Au-delà de 3, la lumière captée par le boitier est réduite. Cela ne signifie pas que les optiques sont mauvaises mais il faut le savoir pour comprendre.
Quel mode compte-t-il utiliser pour votre mariage ?
Enfin, un vrai photographe de mariage ne travaille jamais en automatique. Il utilise le mode manuel de son appareil photo ou à la rigueur des modes semi-automatiques afin de conserver un maximum de contrôle sur les photos qu’il vous remettra.
Quid du flash lors du mariage ?
Il est aussi bon de savoir s’il compte utiliser un flash, et si oui, lequel. En effet, le flash intégré au boitier ne peut pas produire un éclair de qualité et il est capital si l’on veut utiliser un flash qu’il s’agisse d’un flash cobra qui se monte sur le boitier. En effet, le flash cobra est dirigeable et réglable en intensité permettant ainsi de vraiment garder le contrôle.
Par ailleurs, demandez-lui quand compte-t-il utiliser son flash. En effet, s’il l’utilise en permanence, ça n’est pas un gage de qualité. L’usage du flash durant la cérémonie peut vite devenir très gênant et finir par énerver les mariés, ce qui transparaîtra sur les photos. Habituellement, les flashs sont utilisés pour la soirée, pour le dîner et les discours en fonction de l’éclairage afin de créer des effets visuellement intéressants. Il peut éventuellement servir sur des photos de couple afin de déboucher les ombres par exemple lorsque le soleil est trop puissant et créé des ombres trop marquées sous les yeux, le nez…
Les formats RAW et JPEG
Le format RAW est le format des photographes professionnels. Il ne peut être lu que par des logiciels spécialisés et permet une amplitude de retouche bien plus grande. Le format JPEG est le plus largement utilisé au quotidien sur nos smartphones et les photos de vacances, mais le photographe doit shooter votre mariage intégralement en RAW. Le format JPEG que vous récupérez sur votre appareil photo est en réalité une photo en RAW développée directement en JPEG au sein de votre boitier. Ainsi des réglages standards y sont appliqués sur la saturation des couleurs, la vibrance et autres paramètres. Le format RAW permet de se libérer de cet automatisme et d’appliquer les réglages que l’on souhaite à une photo en post-production ou retouche.
Retoucher c’est tricher ?
Vient alors la question de la retouche, est-il normal ou non que le photographe retouche ses photos ou ne fait-il que corriger des erreurs commises à la prise de vue ? Certains mariés proposent régulièrement, afin de réduire le prix d’une prestation de mariage, de récupérer les photographies sans retouche. Malheureusement pour eux la qualité des photos en serait impactée. En effet, comme je viens de l’expliquer, la post-production consiste en grande partie à donner à la photo les réglages sur les paramètres que le photographe désire et à sublimer une photo déjà bonne à l’origine. Ainsi, la retouche est aujourd’hui indispensable et permet de transcender une photo et de lui donner sa forme finale. Il s’agit ainsi d’une étape indispensable sur laquelle un vrai photographe ne peut faire l’impasse.
Combien de photos à la fin ?
Une question bête mais assez essentielle est le nombre de photos que le photographe compte vous livrer. En effet habituellement ce nombre se situe entre 400 et 800 mais il faut s’assurer que le photographe ne garantisse pas la livraison que de 100 photos par exemple. A l’inverse la livraison de 1500 clichés peut signifier que le travail sur chaque photo sera peut-être plus léger…
Un délai ?
Si vous tenez à avoir les photos une semaine après le mariage vous risquez de vous heurtez au délai du photographe qui peut être plus long. La négociation est alors de mise si vous souhaitez vos photos dans un délai plus rapide que prévu. En moyenne, les photographes mettent entre 2 semaines et 1 mois pour délivrer les reportages.
Si votre photographe ne sait pas répondre à l’une des questions précédentes, vous seriez bien avisé d’y réfléchir à deux fois avant de faire appel à lui.
Pourquoi est-il essentiel que vous soyez unis par un contrat ?
La première étape est bien de s’assurer que le photographe propose la signature d’un contrat. En effet, le contrat s’il est bien rédigé permet de protéger les parties contre un désistement ou une absence et fixe les conditions d’exécution de la prestation.
Tout d’abord sachez que vous ne devez jamais signer le contrat à la hâte et sans le lire, cela vous préservera contre un photographe mal intentionné qui rédigerait des clauses abusives. Si le photographe vous présente le contrat, ramenez-le chez vous et vous lui retournerez signé une fois que vous aurez pu le lire à tête reposée.
Le contrat doit tout d’abord stipuler quelles sont les parties, en l’occurrence, vous et le photographe. Il doit ensuite mentionner clairement les heures de présence du photographe ou alors les moments de présence (des préparatifs de la mariée à la soirée…). En fonction de votre choix de formule, vous aurez ainsi la preuve des instants auxquels il doit garantir sa présence. Certains photographes facturent des heures supplémentaires si vous leur demandez de rester après le terme normalement défini de leur contrat, par exemple, une heure ou deux supplémentaires durant la soirée. Aussi afin de ne pas déchanter à la réception de la facture, vous devez être conscient du prix que vous facturera votre prestataire pour chaque heure supplémentaire sur place.
De la lecture du contrat et de sa signature découle la réservation du photographe et donc souvent le paiement d’une caution ou d’arrhes, il faut donc être vigilant lors de son accord afin d’éviter d’éventuelles mauvaises surprises et surtout pour lancer la relation avec son photographe de mariage sur de saines bases.
Nous avons donc vu tout l’intérêt que présente l’entretien de rencontre avec le photographe et j’espère vous avoir convaincu que c’est l’une des étapes clefs de votre relation avec lui. N’oubliez donc pas de noter ce que le professionnel vous dira afin de pouvoir ensuite vous souvenir des informations qu’il vous donnera.
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